Paralysie du sommeil : les Démons du sommeil

Tout au long de l’histoire, on a décrit des hallucinations liées sur Les Démons du sommeil. Cette rubrique est consacrée au sujet passionnant des choses que l’on voit au cours d’une paralysie du sommeil, notamment les représentations culturelles différentes des intrus du sommeil. Contrairement à ce que l’on croit, le corps entre en phase de paralysie temporaire au cours du sommeil profond. Ce phénomène est sans doute un mécanisme permettant d’éviter toute blessure pendant que le patient est en train de rêver.

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Les Démons du sommeil : quelles sont les causes de ces hallucinations liées au sommeil ?

Sans en connaître la cause exacte, des scientifiques ont émis l’hypothèse que les hallucinations survenant pendant le sommeil résultent de sensations de rêve se poursuivant à l’état de veille.

Au moment où une personne s’endort, son corps se met à passer successivement à travers deux types de sommeil : le sommeil à mouvements oculaires rapides, puis le sommeil à mouvements oculaires non rapides. Au cours du sommeil rapide, on observe un niveau élevé d’activité cérébrale, et une augmentation de la respiration, du rythme cardiaque ainsi que de la pression artérielle. Ce type de sommeil est également caractérisé par des rêves et des cauchemars riches et détaillés.

Dans le cas de la crise du sommeil, les limites entre le sommeil et la période d’éveil sont brouillées. Quand une personne est sur le point de se réveiller ou de s’endormir, elle prend conscience de son entourage tandis que la paralysie musculaire se poursuit sur quelques secondes à plusieurs minutes. Cela signifie qu’elle peut penser, voir et respirer tout en étant éveillée, mais elle est incapable de bouger son corps.

La personne qui souffre d’une crise du sommeil accompagnée d’une hallucination durant le sommeil perçoit, entend, sent ou ressent tout changement dans son environnement. La personne peut voir de simples images fixes ou des hallucinations multisensorielles très complexes, d’intrus, d’incubes

Les Démons du sommeil : Les types d’hallucinations liées au sommeil

• Hallucinations d’intrus : Cette hallucination désigne le fait de voir ou de ressentir une menace dans la pièce, comme une personne dangereuse ou une présence menaçante. Elle est souvent associée au phénomène d’hallucination des incubes.
• Hallucinations d’incubus : Au cours cette hallucination, une personne peut avoir l’impression d’étouffer ou que quelque chose est posé sur sa poitrine pour qu’il ne puisse plus respirer.

• Hallucinations vestibulaires-motrices : cette hallucination implique des sensations imaginaires dans le corps, comme des mouvements, une sensation de voler ou des sentiments de bonheur.

Conditions associées à la crise du sommeil et aux hallucinations

La crise du sommeil est le plus souvent déclenchée par un manque de sommeil. Lorsque cette crise du sommeil survient chez des personnes qui n’ont aucune autre condition médicale sous-jacente, on parle de crise du sommeil isolée.

D’autres facteurs qui augmentent le risque de cette paralysie comprennent :

• Un âge plus jeune.
• Des niveaux élevés de stress.
• Un trouble de panique.
• Un décalage horaire.
• Une douleur chronique.
• Une dépression.
• Consommation d’alcool trop élévé.
• Et une mauvaise santé mentale.

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Étant donné que la cause exacte des hallucinations au cours du sommeil reste encore inconnue, beaucoup d’experts considèrent pour leur part que les hallucinations durant les crises du sommeil se produisent quand les personnes font des cauchemars très vifs alors qu’elles sont éveillées.

Afin d’expliquer les expériences parfois effrayantes de ces hallucinations, certains chercheurs ont examiné le rôle des hormones, des neurones miroirs, des variations de la respiration ainsi que des centres de survie dans le cerveau.

Les différents dysfonctionnements durant une crise du sommeil

La sérotonine : Lorsqu’une personne commence à se réveiller, des hormones comme la sérotonine suppriment le sommeil et contribuent à une meilleure prise de conscience de l’environnement de la personne. Mais lors d’une crise du sommeil, la sérotonine est libérée, mais la personne reste bloquée dans un sommeil hallucinatoire. Cela peut induire des hallucinations et activer des circuits de peur dans le cerveau.

Troubles cérébraux : des dysfonctionnements dans les parties du cerveau responsables de la création d’une image du corps peuvent être à l’origine de la création de figures humaines fréquemment observées lors d’une hallucination. Ces perturbations peuvent également être responsables du caractère sexuel de certaines hallucinations, ainsi que des mouvements fantômes et des douleurs que les dormeurs peuvent ressentir dans leurs membres.

Modifications de la respiration : Lorsque les principaux muscles sont paralysés pendant le sommeil paradoxal, la respiration d’une personne devient normalement plus superficielle. Prendre conscience d’une diminution de la respiration durant une crise du sommeil peut expliquer les sensations d’étouffement ou de pression sur la poitrine que les gens décrivent lors d’une hallucination liée au sommeil.

Cycles de peur et de panique : Lorsqu’une personne commence à prendre conscience qu’elle ne peut pas faire des mouvements malgré des perceptions alarmantes, la peur de dernier peut s’intensifier et provoquer une panique. Cela peut à son tour provoquer des choses effrayantes comme des hallucinations, ou la sensation de voir des ombres.

Difference entre rêves et hallucinations

Les hallucinations peuvent être difficiles à distinguer des rêves, mais plusieurs différences rendent ces deux phénomènes distincts.

Conscience : Les personnes souffrant de crise du sommeil sont souvent pour la plupart conscientes qu’elles se sont réveillées, tandis que les rêveurs ignorent le plus souvent qu’ils dorment.

Cadre : les rêves peuvent avoir lieu n’importe où et incluent généralement des paramètres en dehors de la maison ; les hallucinations liées au sommeil chevauchent la réalité et se produisent dans la chambre d’une personne ou dans un environnement de sommeil réel.

Émotions : bien que certaines crises du sommeil puissent être agréables ou désagréables, jusqu’à 90 % des hallucinations pendant le sommeil impliquent des sentiments de peur. En revanche, seuls 30 % environ des rêves peuvent être considérés comme effrayants.

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Rappel : nombreux sont ces personnes qui oublient les rêves qu’ils ont fait après leur réveil, cependant les personnes qui souffrent d’hallucinations nocturnes durant le sommeil se souviennent la plupart du temps de l’expérience de manière très nette.

Comment mettre fin à une crise du sommeil

Trouver des moyens d’arreter les crises au fur et à mesure qu’ils se produisent est une stratégie d’adaptation importante pour les personnes atteintes de crise du sommeil. Les moyens potentiels d’échapper à une crise du sommeil comprennent :

• Essayer de bouger les bras, les jambes ou le torse.
• Essayer de bouger la bouche ou les yeux.
• Être touché par une autre personne.
• Être réveillé par un réveil.
• Se concentrer sur la détente du corps et de l’esprit.
• Prier ou réciter mentalement des textes religieux(meilleure solution).
• Pratiquer la méditation ou le yoga peut aussi réduire les risques des démons du sommeil.

Ce que vous pouvez faire pour prévenir les les hallucinations pendant les crises de sommeil

Pour prévenir les crises du sommeil et les hallucinations associées, envisagez des moyens pour traiter les facteurs sous-jacents qui les produisent. Pour cela, voici quelques conseille que vous pouvez appliquer afin de mettre fin à ce phénomène

1) Essayer d’en savoir plus sur ce phénomène

Comprendre ce qui se passe dans votre corps durant les hallucinations peut réduire la confusion et la peur qu’elles provoquent. Bon nombre de personnes ont moins peur une fois qu’ils ont compris que les hallucinations sont alarmantes, mais inoffensives.

2) N’ignorez pas la peur et l’anxiété

L’anxiété peut augmenter le risque d’un mauvais sommeil et conduire par la suite à une crise du sommeil. Inversement, la crise du sommeil peut elle-même provoquer de l’anxiété. Pour arrêter ce cycle, il est préférable de consulter un médecin, et lui dire ce qui ne va pas.

3) Détendez-vous avant de vous coucher

Non seulement la relaxation vous aide à mieux dormir, mais elle peut aussi réduire les risques d’avoir une crise du sommeil.

4) Changer de position durant votre sommeil

Les scientifiques suggèrent que changer de position, peut améliorer la façon dont vous dormez et peut également aider à prévenir les crise durant le sommeil. Donc de temps en temps, changer de position.

5) Améliorez votre hygiène de sommeil

étant donné que les crises du sommeil sont liées à d’autres problèmes de sommeil, l’amélioration de votre hygiène de sommeil peut aider à réduire ces crises. Maintenez une horaire de sommeil constant, créez une routine nocturne relaxante et évitez les choses qui interfèrent avec le sommeil, comme la caféine, l’alcool et les lumières vives. Éviter aussi de regarder des films d’horreurs tard la nuit avant de vous coucher.

6) Créer un journal pour votre sommeil

Envisagez de commencer un journal du sommeil pour enregistrer à la fois les problèmes de sommeil nocturnes et les symptômes diurnes. Le suivi de ces expériences au fil du temps peut vous aider à identifier les premiers signes de paralysie et mener à une conversation plus utile avec votre médecin.

Les Démons du sommeil : Quelques temoignages

1)Je me débats, enchaînée par cette impuissance terrible à laquelle je suis réduite dans les rêves ; ce que je souhaitais, c’est crier, mais je n’y arrivais pas, je voulais bouger, mais je ne pouvais pas le faire.

Je peux sentir et voir que je suis couchée dans mon lit et en train de dormir ; mais je sens aussi que quelqu’un se rapproche de moi, il me regarde, se penche sur moi, monte sur mon lit, se met à genoux sur ma poitrine, prend mon cou entre ses deux mains en le serrant, de toutes ses forces, dans le but de m’étouffer.
Je me débats, saisis moi-même par cette affreuse impuissance dans laquelle je me trouve dans mes rêves ; et je voudrais crier ; mais je ne pouvais pas ; je voulais faire un mouvement des doigts ou des orteils, mais je ne pouvais pas ; j’ai essayé de toutes mes forces de bouger, de me retourner, et de repousser cet être qui m’empêche de respirer ; mais je n’y suis pas parvenu ! Et brusquement, je me réveille, paniquée, recouverte de sueur. En allant allumer une bougie, je constate que je suis seule dans la pièce.

Je me suis réveillée soudainement, un peu comme si mon âme était en train de quitter mon corps. Je voulais lutter, mais je ne parvenais pas à bouger dans la mesure où je me sentais étranglée.

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Ensuite, j’ai senti une personne entrée, puis a pénétré dans le studio ? Alors que la porte était fermée ! !! Et là, une petite voix avec un ton froid et méprisant m’a dit :  » Tu n’appelles pas ? cri à l’aide. Il a dû lire dans mon esprit tellement je voulais hurler, mais rien n’est sorti de ma bouche ! !! » écrit un jeune homme.

2) « Je me suis réveillé avec des marques d’ongles sur le dos et des traces de dents sur la nuque »

J’ai consulté un médecin, un psychologue, un spécialiste du sommeil et un médium (qui étaient très malades après m’avoir vu). Selon tous les experts, il n y a rien de mal avec mon corps ou ma tête. Dernièrement, je me suis réveillé avec des marques d’ongles sur le dos et des marques de dents sur le cou, comme si quelqu’un m’avait mordu trop fort. Quelques jours plus tard, en réponse à un commentateur du forum, il a posté une photo de son dos et de sa poitrine, ci-dessus. Couverte de marques qui, selon lui, sont apparues après une heure de sieste. Ça brûle à en chialer, a-t-il déclaré.

Conclusion