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Violence conjugale : Brûlée vive par un ex-mari jaloux

Violence conjugale ! Les violences conjugales font de plus en plus rage ces derniers temps. Beaucoup de femme vivent des cauchemars dans leur couple, mais au nom de l’amour pour leur partenaire, préfère supporter. D’autre en revanche ont des antécédents avec leur ex-mari qui continu de persécuter de leur ancienne épouse parce que ce dernier n’a pas pu digérer la rupture. Ainsi, sur sujetabout, voici une histoire réelle qui s’est déroulée au Brésil et qui a finalement mal tourné.

Violence conjugale : Brûlée vive par un ex-mari jaloux

La journaliste Marciane Pereira dos Santos, âgée de 36 ans, est arrivée fatiguée de son travail, avec a s’est coté, ses deux enfants âgés de deux et de cinq ans.

Sur le chemin de sa maison ou cette dernière vivait, dans le quartier de Jardim Tropical (au Brésil), elle a été accostée par son ex-mari, avec qui elle s’était mariée durant sept ans et divorcée depuis trois mois, suite à des épisodes successifs de violence psychologique.

Mécontent de la fin de leur relation et résidant toujours dans la même rue, celui-ci a souhaité avoir des explications de la part de Marciane quand il a appris qu’elle avait entamé une nouvelle liaison avec quelqu’un d’autre. Pour ne pas se retrouver en train de disputer avec son ex-partenaire dans la rue en présence de ses enfants, la journaliste affirme qu’elle est allée chez une voisine, à laquelle elle a confié les enfants, afin d’avoir une longue discutions avec son ex-mari.

Elle raconte

« Quand je suis rentrée chez moi, il m’attendait à la porte et nous avons commencé à nous disputer. Il s’est approché de moi avec un couteau, m’a jeté du solvant sur le visage et a mis le feu. Je n’ai pas eu le temps de réagir, je me souviens juste avoir vu un flash et mon corps a commencé à prendre feu« , se souvient-elle.

Cinq mois d’hospitalisation

Marciane Pereira se rappelle avoir jeté son corps à terre et avoir commencé à rouler sur le sol pour essayer d’éteindre les flammes. Très vite, en entendant ses cris de désespoir, des voisins ont essayé de l’aider en lui versant de l’eau sur le corps. La journaliste a eu des brûlures au deuxième et troisième degré sur le visage, le cou, le torse, les jambes et les bras. À peu près 40 % de son corps a été brûlé.

« J’étais consciente tout le temps et je ne pensais qu’à mes enfants », dit-elle.

Du fait de la gravité de ses brûlures, Marciane a été maintenue dans le coma durant trois mois, au sein d’un centre de soins intensifs, où elle était entre la vie et la mort. À son réveil, son état est resté grave encore deux mois au centre de traitement de l’hôpital d’État Doutor Jayme Santos Neves.

La journaliste a été soumise à 18 opérations chirurgicales et a dû être amputée de la jambe gauche à cause de la gravité de ses brûlures, ce qui fait qu’elle se déplace aujourd’hui en fauteuil roulant.

« Je dois encore subir une chirurgie plastique pour refaire mon nez, ma bouche et mes oreilles. En plus des interventions sur les bras et les mains qui permettront d’améliorer mes mouvements, qui sont encore très limités. J’aurais déjà dû me faire opérer du bras, mais le jour de l’intervention, j’ai eu le Covid-19 et je n’ai pas encore réussi à le reprogrammer », explique-t-elle.

« Bien que mon corps soit différent, je n’ai jamais eu de difficultés à me regarder dans le miroir. La plus grande difficulté, c’est l’infirmité physique engendrée par ce crime, notamment les difficultés à m’occuper de deux enfants », ajoute-t-elle.

Il est à noter que cette journaliste, est mère d’un garçon de six ans, fils de l’homme qui a mis le feu à son corps, et d’une fille de neuf ans.

Violence conjugale

Un forfait motivé par la jalousie

Peu de temps après le drame, son ex-mari a été arrêté par la police et a expliqué que l’incident relevait de la jalousie. Celui-ci a été jugé et reconnu coupable puis condamné à trente-deux ans de prison.

La séance a duré plus de huit heures et le jury était constitué de sept jurés, quatre hommes et trois femmes. La journaliste a tenu à suivre le jury de près et à rencontrer son ex-mari personnellement après le crime, pour la première fois.

« Quand je l’ai vu, je lui ai demandé s’il était conscient de la façon dont il m’avait quitté et il m’a répondu que non. C’était un moment très douloureux. Et même si j’étais consciente que ce ne serait pas facile, je pense que nous ne sommes jamais préparés à ce genre de situation », se souvient la journaliste.

D’après les déclarations de la femme de chambre, au début de leur relation amoureuse, son ex-mari était un homme accueillant et avait un comportement calme. Bien qu’elle n’avait jamais subi d’agression physique avant le délit, la journaliste affirme qu’avec le temps, son homme a commencé à avoir un comportement possessif et à l’agresser psychologiquement.

« Il m’a maudite, a crié et je l’ai accepté parce que je l’aimais (…) C’était un moment de colère, je ne l’ai pas vu comme une agression. Les gens disaient que ce n’était pas bien. Mais je ne voyais pas ce qui se passait réellement dans ma vie. C’est pourquoi il est important d’écouter les personnes extérieures à la relation, car elles voient la situation sans le regard de l’amour », dit-elle.

Après s’être remise, Marciane a perdu son travail, puisque jugé invalide pour sa profession, elle consacre désormais son temps à ses enfants et à aider d’autres femmes qui sont victimes de violence domestique ou qui vivent dans des relations toxiques.

Un nouveau départ

Violence conjugale

« Je donne des conférences sur la violence domestique, je discute avec des femmes confrontées à une situation similaire et j’utilise les réseaux sociaux pour attirer l’attention sur ce problème et transmettre des messages de soutien à ceux qui vivent dans une relation abusive. Je me sers de ce qui m’est arrivé pour leur faire prendre conscience des risques de ce type de relation », explique Marciane.

Marciane a toujours rêvé de poursuivre des études, mais en raison de sa situation financière, ce rêve ne s’est jamais réalisé. Cela a changé cette année, après qu’elle a obtenu la totalité d’une bourse d’études dans une université de la ville et qu’elle a commencé à étudier le travail social.

« Il y a une vingtaine d’années, alors que je travaillais comme femme de ménage, un jour mon patron m’a dit que je n’étais qu’une femme de ménage et que je ne devais pas perdre mon temps à étudier. J’ai fini par le croire et j’ai laissé mon rêve de côté. Mais aujourd’hui, je vois que je peux étudier et que je peux être ce que je veux », dit-elle. » Ma mission ici est d’aider et, en tant que travailleuse sociale, je pourrai contribuer à la vie des gens », ajoute-t-elle.

Malheureusement, malgré les efforts utilisés pour sensibiliser les femmes et les hommes à cette question, les chiffres de la violence à l’égard des femmes restent alarmants.

Les différentes formes de violence

Vous avez tort si vous pensez que les violences à l’égard des femmes est exclusivement physique, elles peuvent aussi être psychologiques, sexuelles, morales et patrimoniales.

  • Violence physique : Toute atteinte à la santé ou à l’intégrité du corps, par exemple frapper, pousser, jeter des objets, donner des coups de pied, presser, brûler, couper et blesser.
  • Violence sexuelle : il s’agit de tout acte obligeant une femme à réaliser, maintenir ou assister à un ébat sexuel contre sa volonté, par la force, la menace ou par contrainte physique et morale.
  • Violence psychologique : toute action pouvant causer des dommages émotionnels et d’estime de soi à la victime. Il peut s’agir de situations de gêne, d’humiliation, de manipulation, de persécution, de menaces, d’insultes, de chantage,etc.. À ce sujet, je vous invite à lire notre article sur les conséquences du manque d’estime de soi dans la vie.
  • La violence patrimoniale : c’est une violence dans laquelle le mari prend l’argent gagné par sa femme avec son propre travail ou détruit tout patrimoine, bien personnel ou outil de travail de sa femme. Parmi ces actions, nous pouvons citer le fait que votre époux veut savoir comment vous dépensez votre argent, combien vous gagnez, etc ….
  • La violence morale : elle se caractérise par des actions qui déshonorent la femme, par des mensonges, des offenses ou des injures etc…

Conclusion

Comme la journaliste là si bien dit, il faut souvent écouter les avis de vos voisins sur la façon dont votre mari vous traite ; attention, je ne dis pas qu’il faut écouter vos voisins et considéré tout ce qu’il dise, et les appliquer, non ! Ils peuvent vous conseiller sur certaines choses, mais la décision à prendre vous revient.

À toutes ces femmes qui vivent des situations difficiles dans leur foyer, sachez bien qu’on n’a qu’une seule vie. Il est inutile de faire changer un homme qui vous violente du matin au soir, si les formes de violence son répétitive, apprenez à partir. Ne restez pas avec un homme qui vous rabaisse durant toute une vie, ne restez jamais souffrir dans une relation au non de l’amour. Nous avons vu plein de femme qui ont été battus dans leur foyer et perdre la vie ; ne soyez pas ces femmes-là.

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Sujetabout

Salut à vous, moi, c'est Bruno et je suis le propriétaire du site sujet about. Je vis en France et si j'ai décidé de créer ce blog, c'est pour parler des sujets dont beaucoup de personnes souffrent, mais n'osent pas en parler. Ici, sur sujetabout, vous pouvez vous exprimer sans crainte, personne ne viendra vous juger, le but, c'est de s'entraider et de faire face à certaine situation dont vous souffrez. Je sais comment porter un fardeau lourd peut être épuisant et le pire c'est quand personne ne remarque votre détresse. Mais sachez que vous n'êtes pas seul, tout le monde à des problèmes, alors n'hésitez pas à vous abonner pour ne pas manquer nos prochaines publications

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